Charmants enfants, innocence et délicatesse que les bambins ou ceux en bas âge. Certains pourtant, semble s'en sortir mieux que d'autre dans la vie, nourriture à foison, argent à ne plus en finir. On se dit que ces enfants, seront les meilleurs de la société, car leur éducation sera meilleur que celle des autres, mais pense t-on réellement aux conséquence que la perfection peut avoir ? Car souvent, elle n'est que le reflet d'un mode de pensée et de vie corrompue, biaisé en toute impunité. Alors quand l'enfant, pâle chevelure et regard opalescent, lève sa paire de ciseaux, c'est avec le sourire aux lèvres qu'elle se met à chanter de sa voix d'oisillon, visiblement l'imagination loin d'être en reste.
♪♫ Dans son logement, un gamma
Regardait par la fenêtre
Un métèque venir à lui
Et frapper ainsi :
« Homme, homme, ouvre-moi !
Ou le spectre me tuera !
– métèque, métèque, vas t-en loin,
espèce de vaurien. » ♫♪
Ce qui fut un temps une comptine au sujet d'un cerf, un lapin et un chasseur, avait été durement détourné au point d'avoir un sens cruel dans la bouche de l'enfant. Mais il faut dire que Dyvan en connaissait beaucoup, des comptines comme cella alors. Alors quand elle se met à taillader la robe rouge en satin, somptueuse tenue appartenant à sa mère qu'elle réduisait en lambeau, elle fini par la jeter sur le grand lit, le sourire aussi innocent que le regard plein de cruauté.
« Mamaaaaaaaaaaaaaaan ! » Elle pivote et sautille jusqu'à la sortie de la chambre, fière de son méfait, vengeance à l'état pure, quelle idée Sophia avait eu de la punir pour une toute petite bétise de rien du tout.
« J'ai fini de ranger ma chaaaaambre ! Tu viens, on va prendre le goûter ensemble ? J'ai une super chanson à te chanter, ma petite maman chérie que j'aime ! »