Dystopia

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5
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Anonymous
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  • Posté Lun 13 Avr - 12:02

    Message n°216 (1)


Backdraft : Inflammation soudaine d'une atmosphère confinée, saturée de gaz imbrûlés et de particules de suie, sous l'effet d'un apport d'oxygène extérieur. (En gros sa fait boom sans prévenir comme l’arrivé de la compagnie du commandant Valdor dans les bas-fonds)

Musique:

Le Damoclès fendit paisiblement les nuages au-dessus du quartier Pixeltrum, le colosse volant était à la limite de rayer la peinture lorsqu’il intervenait au milieu du complexe de trois tours mais ça avait le mérite de calmer les gangs quand l’engin faisait ce genre d’apparition. Trois drones d’observation se détachèrent du croiseur lourd et fondirent sur les bas-fonds suivit de quatre hélicos de transport de troupes

-Ok, très bien les enfants, la mission du jour est un raid standard pour calmer les ardeurs des gangs locaux et pour fermer une clinique clandestine qui dérange les renseignements.

En prononçant ses mots Constantin attrapa son fusil de trancher et l’arma. Il était accompagné de neuf soldat dans le transport c’était eux qui allaient nettoyer le secteur pendant que les trois autres sections bouclaient le périmètre et contrôlait ou exécutait tous ce qui tentait d’en sortir.

-Largage dans 2min sa chauffe sur la zone chef ! - lança le pilote.

Constantin afficha l’image de la camera sur son écran rétinien, les gangs du secteur n’avait pas l’air de vouloir se cacher aujourd’hui semble-t-il. Il transmit aussitôt l’ordre aux drones de brouiller les comme autre que celle de l’état et fit larguer des lacrymo.

-Mettez vos masques à gaz !

Soudain le transport s’arrêta et les portes latérales s’ouvrirent la lumière envahissant le compartiment. Les soldats bondirent de l’appareil, sur la plateforme et se dirigèrent vers la porte. Les gaz offraient une couverture toute relative, il ne fallait pas trainer. Constantin était en tête, il tira dans le verrou puis mis un coup de pied dans cette dernière qui s’ouvrit avec fracas. Une résistance se fit sentir, le commandant entra et vis un homme qui venait poser un piège. Heureusement ils avaient plus rapide et l’homme n’eu pas le temps d’aller au bout de son idée. Constantin le dévisagea et l’abattit à bout portant. Soit-on ne voulais simplement pas de leur présence ici soit on leur caché plus de chose qu’a la normal.

-Mon commandant règle d’engagement ?

-Grilliez la tête de tous ceux qui porte un flingue regroupez tous les autres pour interrogatoire.

Le lieutenant acquiesça de la tête et s’engouffra dans le bâtiment suivit par le reste des hommes. Valdor se faufila au milieu et commença le ménage pièce par pièce. Des tirs se faisaient déjà entendre le gang contrôlant cette clinique ne voulait pas se laisser faire...
Isaac Maxwell
Isaac Maxwell
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  • Posté Lun 13 Avr - 16:14

    Message n°229 (2)



Manger équilibré et se reposer pendant une semaine, comme l’avait recommandé cette greluche de docteur Welch, c’était juste tout bonnement condamner un phylarque à un ennui mortel. Isaac avait tenu 48 heures, pas plus, avant d’en retourner à la bonne vieille ration de combat qui vous cale le ventre (contrairement aux « vrais » légumes qui étaient juste gorgés d’eau et sans goût), et à sa meilleure amie, la vodka. Les ruskovs étaient peut-être des sales cons, ils savaient néanmoins faire de la vraie gnôle. Après 48 heures il s’était à nouveau déclaré comme disponible jusqu’à la fin de la semaine, et il emmerdait allègrement les avis médicaux.

L’intervention militaire dans les bas-fonds de Nebula n’était d’ordinaire pas de son ressort, cependant une notification urgente et classée des renseignements le sortit de sa léthargie. On y faisait certes le ménage des gangsters, opération plutôt habituelle qui de toute manière ne permettait là que l’apparition d’autres groupes tout aussi violents, mais en plus on tentait là le démantèlement d’une énième clinique illégale. Si toutefois on pouvait appeler ces endroits des cliniques. Toutes celles qu’il avait visitées, en dix-huit années de sale besogne, ressemblaient davantage à des mouroirs où on entassait les futures mères dans des conditions d’hygiène inexistantes, et où l’on payait pour le droit d’accoucher sans véritable aide médicale, dans le bruit et la saleté, mais dans l’anonymat le plus strict.

Isaac ignorait s’il méprisait davantage ces femmes misérables pour accepter de se laisser traiter de la sorte juste pour pondre un rejeton de plus – qui pouvait potentiellement alimenter les réseaux de trafics de gosses – ou les criminels qui en profitaient. A peine la notification reçue qu’il avait sauté dans ses bottes et lancé une convocation à Pixelturm pour deux décuries. Avec les bons tags, l’algorithme de gestion de données était suffisamment bien programmé pour sortir les équipes les plus fiables pour ce genre de boulot.

L’intervention d’une décurie de la Légion était toujours quelque chose de particulier à observer. C’était comme s’ils arrivaient de nulle part et que soudainement, une petite phalange se mettait à fendre la foule pour gagner son objectif. A vrai dire, les spectres n’avaient pas leur pareil pour se fondre dans la masse, arrivant chacun de leur côté, avant d’en sortir avec leurs masques morbides et leurs armes, une fois qu’ils s’étaient tous rassemblés. C’était le moyen le plus simple pour arriver en toute discrétion sur les lieux d’un crime. Et pour cette fois comme pour les autres, ils ne dérogèrent pas à cette règle, phylarque en tête, même si l’armée était déjà sur place et faisait un peu de ménage. Avec leur équipement à nul autre pareil, il ne fut pas difficile de franchir le périmètre de sécurité. Une décurie allait se charger de relever tout indice confirmant qu’il s’agissait bien d’une clinique illégale – il y avait toujours des traces biologiques à trouver dans ces endroits sordides. La seconde allait avancer sous couvert des militaires dans l’espoir de rattraper des contrevenantes ou des gosses qui n’existaient pas dans les fichiers.

Quant à Isaac, il voulait trouver le commandant de l’intervention. Entre ses différents implants et son attirail, ce ne fut pas une tâche particulièrement difficile, si bien qu’il en profita pour se faufiler dans des couloirs déserts, alors que l’action principale pourchassait des merdeux dans les artères les plus larges. Ils avaient bien fait leur boulot pour les obliger à s’exposer… Ce petit labyrinthe attisa sa curiosité, parce que les locaux, certes encombrés ou du moins dans un état chaotique, ne semblaient pas ressembler à ce qu’il connaissait. On eut dit là un ensemble de petits bureaux, dont il ignorait l’utilité. Peut-être était-ce là qu’on faisait payer les futures mères en cash de silicium ? Ou qu’on tenait les comptes sordides des gamins récupérés… Mais il trouvait cet endroit trop propre (du moins c’était relatif), augmentant l’étrangeté de ces lieux.

En bifurquant il constata qu’il avait dépassé les premiers membres de l’escouade qui avançaient parallèlement à lui. Grâce à son masque de phylarque – si caractéristique à sa caste, autant que ceux des spectres – il avait l’avantage de voir quoiqu’il arrive. Toutefois ce fut grâce aux infrarouges qu’il repéra une petite silhouette au loin, qui semblait se cacher en attendant quelque chose. Isaac avança en silence, son arme pointée droit devant lui. On eut dit un semi-automatique mais ce n’en était pas un. C’était pire. Il s’aperçut alors qu’il s’agissait d’un ado maigrichon qui tenait une bouteille à la main. Son analyseur chimique releva quelques traces d’acide non loin de lui, avec un bidon encore ouvert. Le garçon versa quelque chose dans sa bouteille, d’apparence métallique, puis se mit à courir vers l’artère dont arrivaient les militaires. Le sang du spectre ne fit qu’un tour et il ne tira qu’une fois dans le dos du gamin en beuglant un : « GRENADE !! ». Le tir fut silencieux car il s’agissait d’un minuscule dard qui perforait la peau et laissait échapper son contenant : de la toxine botulique. Le gosse s’effondra par terre une seconde plus tard, perdant l’usage de la totalité de ses muscles. En moins d’une minute il serait mort asphyxié. La dose contenait de quoi tuer une bonne centaine de grands gaillards… Quant à la bombe artisanale, elle roula, roula, roula… et quand elle s’arrêta, une détonation leur vrilla les tympans dans un nuage de fumée acide.

Le phylarque ronchonna et attendit que la fumée se dissipe pour rejoindre le groupe. « Phylarque Delta. », se présenta-t-il sans autres formes de procès. Les phylarques étaient tous identifiés à une lettre, alpha, bêta, gamma, delta et epsilon, puisqu’ils restaient anonymes à la grande majorité des troupes, et surtout du public. « Je cherche le commandant. » Une fois en face de lui, il l’observa en silence pendant trois secondes avant de s’adresser à lui. « Commandant Valdor. Vous avez trouvé quoi ? » Par quoi, en fait, il parlait d’êtres humains.